2 semaines de vacances, direction le Burkina Faso!
Marie Lou ma pote rencontrée ici à Bamako et moi, après une nuit passée sur le dancefloor ^^ filons à la gare routière pour prendre le bus à 7h30 du matin. Ca commence mal. A peine arrivée à la gare, portable envolé!! Ca commene bien les vacances! lol.
Bref trajet de 20h au dessus du mateur sous 45° degrés donc sol brulant vitres brulantes la grande classe...! Imaginez vous un peu!
A la 
frontière on passe 3 ou 4 barrages pour monter notre visa et remplir et le même papier à 5 minutes d'intervalle! Puis vient la douane!! Raaa la douane quelle affaire! Tout le monde descend du bus, doit sortir sa valise et se met à la queue leuleu pour faire contrôler ses bagages!! Et quel contrôle! on ouvre le sac, on lève le tee-shirt du dessus et c'est bon!! Raaaa magique quand on sait que deux bus étaient devant nous avant, donc que nous avons perdu une heure pour un controle fictif!!
et hop on repart pour des heures de bus! Arrivée à 2h30 du matin à Ouagadougou, la capitale. On se rend chez Ivan!
Ivan est un mexicain qui vivait depuis 5 ans en France et travaille depuis quelques mois dans une ONG au Burkina.
Je découvre son environnement le lendemain...
Il vit dans une cour regroupant une dizaine de petits appartements.
On y trouve Tanti Olga la béninoise, le méchant douanier Gabonais, le vieux Marc-Antoine qui fait son marathon dans la cour tous les soirs, Djéné la Djoula et son fils Eits la terreur, Sala l'étudiante Burkinabé, et quelques autres moins "visibles!!".
Cette cour est un vrai extrait d'interculturalité à lui seule et il y reigne une odeur de vivre ensemble fort touchante et appaisante...! Asseyez-vous devant votre porte (toujours ouverte bien entendue!) et observez! C'est mieux qu'un feuilleton télé!! Les filles qui parlent de tout et de rien, surtout de derniers potins, le vieux qui rentre complètement ivre et dit n'importe quoi, le mexicain qui reçoit la visite de 5 prétendantes par jour...!! C'est bon! Très bon!
Dans le quartier, quand on sort de cet endroit chaleureux, on retrouve une autre chaleur! Il y a Mama qui s'est construit une cahute où elle vent du dolo, cette boisson favorite des Burkinabés: de la bière de mil (c'est très bon!). A chaque passage on y à droit! Il y a Salifou, le boutiquier qui se débrouille comme il peut pour nourrir ses enfants: il vend quelques cigarettes, concentrés de tomates, fait le repassage la journée, est gardien la nuit... Pour vous dire bonjour il vous dit "FUCK", et ça n'a rien d'agressif non non, c'est sa manière d'exprimer son affection pour le gens!
Il y a aussi le kiosque où on s'y assoit pour boire un café au lait concentré sucré et manger une omelette pour 400FCFA au total (cad 80 centimes d'euros eniron), la vendeuse de beignets, de porc au four, d'atiéqué (semoule de manioque avec tomates, concombres... ca pourrait ressembler à du taboulé). Voilà, le quartier Wayala-gay, c'est comme ça que je l'ai vécu et ressenti, même s'il est difficile de poser les mots pour décrire l'atmosphère positive qu'il y règne!
Le lendemain de notre arrivée j'ai retouvé Florisse, une coordialiste qui a suivi la même formation que moi en Juillet dernier et travaille dans une école maternelle à Fada n'gourma, au sud est du pays.
